En haut de la rue Saint-Vincent, un poète et une inconnue,
S'aimèr'nt l'espace d'un instant, mais il ne l'a jamais revue.
Cette chanson, il composa, espérant que son inconnue,
Un matin d'printemps l'entendra quelque part au coin d'une rue.
La lune trop blême pose un diadème sur tes cheveux roux .
La lune trop rousse, de gloire éclabousse ton jupon plein d'trous
La lune trop pâle caresse l'opale de tes yeux blasés.
Princess' de la rue, sois la bienvenue dans mon cœur blessé
REFRAIN
Les escaliers de la Butte sont durs aux miséreux ;
Les ailes des moulins protègent les amoureux
Petit' mendigote, je sens ta menotte qui cherche ma main ;
Je sens ta poitrine et ta taille fine, j'oublie mon chagrin.
Je sens sur ta lèvre une odeur de fièvre
De goss' mal nourrie et sous ta caresse,
Je sens une ivresse qui m'anéantit
REFRAIN
Les escaliers de la Butte sont durs aux miséreux ;
Les ailes des moulins protègent les amoureux.
Mais voilà qu'il flotte, la lune se trotte
La princess' aussi sous le ciel sans lune,
Je pleure à la brume mon rêve évanoui !
Source : LyricFind
Paroliers : George Van Prys / Jean Renoir
Paroles de La Complainte de la Butte © Les Nouvelles Editions Meridian
Chanté par Cora Vaucaire
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